Les monts d’Arrée

 

Les Monts d’Arrée coupent en deux parties distinctes le Finistère avec d’un côté le Léon et de l’autre la Cornouaille. Ils se sont formés il y a 200 millions d’années. Le point culminant est le Roc’h Trévezel haut de 384 mètres.

Pour une première approche de ce Pays, rien ne vaut le panorama du haut de la Montagne Saint-Michel de Brasparts, à une hauteur de 381 m. Par temps clair, la vue porte à plus de 60 km à la ronde. En hiver, le lieu est si particulier que la légende bretonne y avait situé le Youdig : gouffre formant les portes de l’Enfer.

Autrefois les Monts d’Arrée étaient recouverts d’une forêt. Aujourd’hui c’est au milieu de landes d’ajoncs et de bocages que l’on découvre les Monts d’Arrée.

Les Monts d’Arrée sont formés de différents paysages.

La vallée du Yeun Elez qui est marquée par la présence de deux plans d’eau : le lac Saint Michel et l’Etang de saint-Herbot.

Les landes du Cragou : Au Nord-Est des Monts d’Arrée, à mi-chemin entre Huelgoat et Plougonven, 70 ha de lande ont été classés réserve biologique en 1985. C’est un formidable résumé de tous les lieux faisant l’originalité des Monts d’Arrée.

Les forêts du Cranou et de Huelgoat : La première, qui s’étend sur 600 ha entre le Menez-Hom et les Mont d’Arrée a un relief accidenté. A l’Est, la forêt de Huelgoat, accrochée au pied du versant sud de la chaîne des Monts d’Arrée est une Chênaie–Hêtraie. La légende dit que Gargantua, furieux qu’on ne lui ait servit qu’une bouillie lança une quantité de rochers à l’emplacement de l’actuel chaos. En fait, ces blocs agglomérés sur les hauteurs par des sédiments se seraient désolidarisés sous l’action des eaux et auraient dévalé la pente, formant cet entassement de roches.

Les monts d’arrée c’est aussi :

Menez Kador
Roc’h Trevezel
Roc’h Ruz, le point culminant de la Bretagne (385 mètres)
Roc’h Tredudon
Roc’h ar Feunteun
Roche Saint Barnabé